À travers mon objectif, je reste un amateur, toujours à l’affût des rencontres inattendues avec la nature.

Ma véritable découverte de la photographie remonte à 1988. Cette année-là, j’ai acheté mon tout premier appareil : un Nikon F501. Autant dire que cela ne date pas d’hier ! À l’époque, ma pratique était encore irrégulière — parfois intense, parfois en pause — mais déjà, la passion s’installait.

Tout a changé en 2007, avec l’achat de mon premier reflex numérique, un Nikon D80, juste avant un long voyage en Australie.

Quelques années plus tard, je suis passé au plein format, avant de troquer, en 2020, mon D810 contre un Fuji. J’y ai sans doute laissé quelques mégapixels et un peu de plage dynamique, mais j’y ai gagné quelque chose d’essentiel : la légèreté et la mobilité, deux qualités précieuses quand on aime arpenter la nature.

Mais les chemins photographiques sont rarement linéaires. En 2025, j’ai quitté Fuji pour rejoindre Canon, avec l’acquisition du R5 Mark II — un retour aux sources, en quelque sorte.

Je pratique avant tout la photographie de paysage et animalière. Pour cette dernière, mes images sont souvent le fruit de rencontres opportunistes, mais c’est un domaine dans lequel j’aimerais continuer à progresser. La macro m’attire également de plus en plus ; elle ouvre un monde fascinant à portée de regard.

Je remarque aussi que je prends de moins en moins de photos. Ce n’est pas que je consacre moins de temps à la photographie, mais j’appuie un peu moins rapidement sur le déclencheur.

La photographie doit rester un hobby. Mon activité ne doit en aucun cas être liée à une quelconque pression de produire un certain résultat, même s’il est toujours gratifiant de constater une progression dans sa pratique. Il m’arrive donc parfois de partir quelques heures dans la nature avec mon appareil et de rentrer sans l’avoir sorti de mon sac à dos. Pour certains, cela pourrait être frustrant, mais pour moi, cela me permet de me ressourcer.

J’habite en Suisse, dans la région de Berne.